L’angoisse. Encore un fardeau que j’ai trop bien connu pendant des années. Associée à la peur, c’est un terrible kaléidoscope qui déforme la moindre parcelle de réalité pour la rendre terrifiante et douloureuse. Toute la vie prend un tour compliqué, il faut envisager chaque situation rencontrée, chaque petite action avec la plus grande prudence du monde. Sinon, si on se laisse aller à ses griffes, à ce monstre qui habite nos entrailles, c’est foutu…
Mon monstre à moi, il est fait d’acide et de dents acérées. Je connais par cœur son mode opératoire. En général, il se réveillait avec ma peur de l’abandon, du jugement, ou de la trahison. Et lorsque je rencontrais un déclencheur, c’était d’abord mon mental qui le réveillait : les pensées se réveillent, s’agitent, se débattent de plus en plus vite jusqu’à créer un brouhaha qui envahit ma tête entière et ne laisse la place pour rien d’autre. Ensuite, lorsque le bourdonnement est revenu, ma gorge se serre, ma poitrine devient lourde et mon estomac se tord, s’acidifie, comme s’il y s’écoulait de l’acide sulfurique. Dans mes vieux textes, j’imaginais qu’une lame de scie sauteuse tournait dans ma tête et qu’un bidon d’acide se vidait dans mon estomac. Cette métaphore est toujours très adaptée à mes yeux. Et cet état physique global fait monter une tension émotionnelle en moi qui finit par serrer mon cœur, de plus en plus, jusqu’à ce que je pleure. Jusqu’à ce qu’arrive le point culminant de la crise, en fait.
Le processus pour arriver à ce point culminant me prenait plusieurs heures, voire une journée entière. Et lorsque j’arrivais à calmer tout ça, avec le soulagement venait à chaque fois la fatigue, et la culpabilité d’avoir perdu une journée à gérer mon angoisse. En général, je parlais à quelqu’un de ce que je ressentais, soit mon conjoint de l’époque ou ma mère, ou encore quelques amis très proches. Si cela ne m’aidait pas, je jouais à un jeu vidéo (un média basé sur une interaction permanente entre le support et le joueur constitue un parfait outil de blocage des pensées), ou dormais. Chacun ses petites techniques pour calmer les crises, jusqu’à l’apparition du prochain déclencheur.
Pour commencer à vraiment travailler sur moi-même et me sentir mieux, il m’a fallu apprendre à gérer cet état récurrent qui me pourrissait la vie. Apprendre à contrer les symptômes, écouter mon corps et mes émotions, mieux les comprendre et apaiser mon angoisse plutôt que de la refouler.
Le livre « Le pouvoir de l’instant présent » de Eckhart Tolle m’a aidée à faire le premier pas.
Le Dossier de Pratiques Professionnelles m’intéressait par son sujet. Cet écrit consiste en une analyse de sa pratique auprès des usagers, en partant de trois situations vécues en stage pour ensuite prendre du recul sur la manière dont on a réagi. J’ai décidé pour ce dossier de ne pas écouter les conseils qu’on m’avait donné (« donne-leur ce qu’ils veulent lire, ensuite tu travailleras comme tu l’entends. ») et de vraiment m’essayer à cet exercice : j’avais envie de faire un véritable état des lieux de ma manière de travailler, en parlant de ses points forts et points faibles, plutôt que de rouler des mécaniques comme une super-héroïne du social pour impressionner mon jury. D’une certaine manière, je me suis mise en danger. Mais je ne le regrette pas, car mon DPP aura été ma plus basse note mais mon écrit le plus sincère, dans lequel je me reconnaissais vraiment.
Pour mon mémoire (qui devait être compris entre 45 et 55 pages tout de même!), il me fallait monter un projet lors de mon stage long, basé sur de la théorie, le mettre en place et puis en analyser l’efficacité avant de le faire évoluer pour qu’il convienne éventuellement mieux aux usagers. J’ai décidé de monter un atelier théâtre basé sur la pratique de l’improvisation auprès des résidents du Foyer pour grands précaires au sein duquel je travaillais. Ce fut un travail passionnant, pour lequel je donnai beaucoup d’énergie. Le format de l’atelier fut le premier problème que je dus résoudre. Les résidents n’étant pas habitués à se concentrer sur une activité pendant trente minutes, je rajoutai à chaque fois un paquet de gâteaux et un pichet de café dans lequel ils avaient le droit de se servir comme ils le souhaitaient. Cela permettait de leur offrir une petite pause dans les exercices, et par la même occasion de prolonger leur temps de présence à l’atelier. Ensuite, il m’apparut très rapidement qu’il serait impossible avec les moyens que j’avais de monter un projet avec eux : il aurait fallu prendre beaucoup plus de temps pour les initier à la pratique théâtrale avant de travailler une pièce (ou autre chose), et de toutes façons j’avais déjà toutes les peines du monde à fidéliser un groupe assez consistant. Parfois je n’avais personne, parfois cinq ou huit participants, parfois deux… Et seulement trois résidents revinrent régulièrement à l’atelier. Je décidai donc de focaliser la construction de mes séances sur un objectif de développement personnel, d’expression des émotions et de la parole, de défouloir. Et ce format marcha plutôt bien. Je remarquai rapidement qu’une fois la confiance installée et les barrières de la pudeur levées, les exercices faisaient du bien aux résidents, certains se sentaient valorisés d’avoir réussi à les accomplir, et cela réveillait des aspects positifs de leur passé…
… Cette citation de Goethe, je l’ai toujours profondément ressentie dans mon rapport à mon père. Comme d’autres, j’ai eu un rapport particulier avec mon géniteur. Mais si cette citation m’a parlé lorsque je l’ai découverte, elle a pris récemment une toute autre tournure depuis que je me suis moi-même reproduite! Et ces mots-là prennent un autre sens : père, mère, fils, papa, maman, famille. Ils prennent corps. Ils prennent vie, d’une nouvelle manière.
On parle du métier de parent… J’ai beau avoir lu les écrits de pédagogues divers lorsque j’étais étudiante, j’ai l’impression de ne rien savoir du tout. Je me souviens avoir entendu que le métier le plus difficile au monde était celui de parent. Et c’est vrai que lorsque je regarde mon fils, arrivé de manière impromptue dans ma vie avec son sourire lumineux, les choses prennent une tournure différente.
Tout un tas de doutes m’ont assaillie lorsque je me suis retrouvée avec cette petite chose dans les bras, qui n’avait que la force d’exister. Serai-je à la hauteur? Vais-je l’aider à devenir quelqu’un de bien? Serai-je quelqu’un de bien pour lui? Car tout comme je reste persuadée du fait que le fait d’avoir des enfants n’est pas nécessaire pour être une femme avec un grand F (il existe mille et une façons d’en être une), de la même manière ce n’est pas parce que mon fils est sorti de mon ventre que je serai forcément la personne la plus adaptée pour en faire un homme heureux. Un homme… Une autre question, qui m’a donné le vertige : comment vais-je m’en sortir pour faire de cette petite chose un être humain développé, capable de parler et marcher? Cette sensation d’être perdu, de solitude face à son enfant, je l’ai ressentie bel et bien, au milieu de tout un tas d’autres émotions fabuleuses. Bonheur, émerveillement, joie, légèreté…
Mais le doute est bien là. Et c’est difficile d’en parler. On a peur de passer pour des inconscients, des parents indignes, des gens qui ont fait un enfant pour de rire… On se dit qu’on s’en sortira tout seul, mais c’est terrifiant : tout est nouveau, lorsqu’on est parents pour la première fois. A un tel point qu’on se retrouve à des années-lumières de toutes les situations qu’on a pu vivre un jour dans sa vie. Et aucun élément de comparaison n’est imaginable, pour qu’on puisse se raccrocher à quelque chose. Tout est nouveau, tout est neuf. Par lui, par ses petits yeux émerveillés, on vit de nouveau la sensation de la Première Fois.
J’ai tenté lorsque j’étais enceinte de faire le deuil de la parentalité parfaite. Les parents parfaits, je le sais pertinemment, ça n’existe pas. Qu’on le veuille ou non (qu’on le veuille?!), on fera des dégâts sur sa psyché. De toutes façons, sans le vouloir, on fera des erreurs, on créera peut-être des carences, des noeuds émotionnels qu’il devra débrouiller quand il sera plus grand. Et il y a une telle pureté, une telle gentillesse chez ce petit être qui est là depuis tellement peu de temps que je ne peux pas m’empêcher de m’en sentir déjà coupable.
Mais bon, les parents parfaits ça n’existe pas. La perfection n’est pas humaine. Même si j’entends beaucoup de choses se dire sur la parentalité, j’ai l’impression qu’on assume pas forcément ses doutes, en tant que parent. Comme si le fait de donner naissance à un enfant allait de pair avec une injonction d’infaillibilité. C’est du moins mon ressenti.
Alors ici, en plus de tout le reste, j’aimerais ici partager mes doutes, mes ressentis, mes réflexions sur la parentalité. Peut-être qu’à quelqu’un cela parlera, et qu’on pourra assumer ensemble le fait d’être des parents humains? Parce qu’encore une fois, la perfection n’existe pas. L’amour est l’essentiel, et cela je le crois.
Educatrice spécialisée. Mon métier. Sujet de critiques et d’idées reçues, finalement méconnu. On nous imagine altruistes, atteints d’un syndrome de super héros, on comprend mal à la fois la violence et la beauté de ces petits moments qui font notre journée de travail. Hé oui, c’est quoi être éduc?
J’ai toujours considéré les travailleurs sociaux comme des passeurs d’histoires, des mémoires à vif de notre société actuelle. Je m’en rends compte, notre vécu sur le terrain, constitue bien plus qu’un quotidien professionnel. Ces journées restent bien souvent gravées en nous, et deviennent constitutives de notre identité professionnelle. Et si je me livre ici, c’est que je ressens le besoin de prendre du recul sur ces tranches de vie qui font partie de moi. Et les partager avec qui souhaitera entendre ce que j’ai à raconter.
Pour des raisons évidentes de confidentialité, tous les noms des structures, professionnels et usagers concernés ont tous été modifiés.
J’ai beaucoup de beaux souvenirs liés à mes sept années de séjour adapté. Beaucoup d’anecdotes de situations drôles, touchantes ou difficiles me sont restées en mémoire, et j’ai beaucoup appris au fil de ces expériences. Ces échappées belles m’ont donné aussi l’occasion de rencontrer des personnalités atypiques et marquantes, dont je garde le souvenir encore aujourd’hui.
Philippe en est l’une d’elles. Je l’ai rencontré lors d’un de mes séjours où j’ai travaillé en tant que directrice. J’avais deux animatrices avec lesquelles je travaillais, et le séjour se déroulait dans une longère confortable située en pleine campagne. Ce fut un séjour mouvementé, en termes de gestion de crise, de situations impromptues, notamment en termes de gestion d’équipe (l’une de mes animatrices m’a donné du fil à retordre), mais ceci est une autre histoire.
Philippe est un homme d’environ la cinquantaine. Ses capacités psychiques sont intactes, mais il est lourdement handicapé et a besoin d’une assistance pour un grand nombre de gestes de la vie quotidienne, ainsi que d’un fauteuil électrique pour pouvoir se déplacer. Ce paradoxe est ce qui était très touchant chez lui : il était très conscient de son handicap, et de qu’il lui avait volé notamment par rapport à sa vie amoureuse. Il a tout de suite été très preneur de longs échanges avec nous, et très content de son séjour. Philippe avait à la fois un humour incisif, un sens de la répartie très marqué, et en même temps une profonde mélancolie qui faisait mal au coeur. Il nous a fait plusieurs fois le portrait des quatre femmes qui avaient marqué sa vie et qui lui étaient passées sous le nez, tout en nous expliquant qu’il souffrait du fait de n’avoir jamais pu fonder une famille.
Philippe avait notamment besoin d’accompagnement lors du coucher. Il était en capacité de l’assurer seul, mais il lui fallait une présence au cas où une chute surviendrait, du fait de sa condition physique fragile. A chaque fois que nous lui proposions un accompagnement, pour chaque moment de soutien c’était une pluie de remerciements, à laquelle il tenait. Chaque soir, avant de fermer les yeux, ses derniers mots étaient toujours « Merci, merci beaucoup ».
L’un des passe-temps préférés de Philippe, c’était les balades. Coup de chance, la longère dans laquelle nous avions une réservation pour le séjour était entourée de champs et de petits bois tout à fait agréables. Je suis souvent allée marcher avec lui, et à ces occasions j’ai pu découvrir une facette de sa personnalité : Philippe avait une âme de rêveur, assoiffé de découverte, mais coincé dans un corps défaillant et cloué à un fauteuil roulant. Et cet état de fait m’a touchée d’autant plus.
Un après-midi, nous avons marché jusqu’à un petit bois que nous avions envie d’explorer. Nous en avons fait le tour, pour tomber sur une caravane abandonnée, jouxtant une cabane aménagée pour y dormir. L’ensemble, caché au milieu des bois, avait un côté mystérieux qui nous a intrigué. Nous avons donc visité les lieux avant de repartir. Je me souviens qu’à la fin de la balade, Philippe a arrêté son fauteuil à un moment, saisi par la beauté de quelques arbres. Nous avons contemplé leurs feuilles qui se mouvaient doucement sous la caresse du vent, en silence. Et d’un coup, Philippe m’a regardé et m’a pris la main, pour retourner à sa contemplation.
Ce geste, je savais qu’il aurait voulu le faire à une femme qui partagerait sa vie. Et je sais qu’il s’est projeté dans une idée romantique, en regardant la nature verdoyer. J’ai pensé un instant retirer ma main, mais je ne l’ai pas fait. Je savais pertinemment que ce geste en resterait là, et je savais que Philippe ne projetterait aucune attente dans le lien qu’il construisait avec ses animatrices. Nous avions de toutes façons l’échéance de la fin de séjour qui mettrait fin à la construction de ce lien avec nous, qui lui faisait visiblement beaucoup de bien. Alors j’ai décidé de lui laisser oublier son handicap, sa solitude, sa souffrance de ne pas avoir d’enfant et son besoin d’amour, l’espace d’un instant. Comme si tout cela n’existait pas.
Nous sommes restés là, quelques secondes. En silence. Puis nous sommes repartis.
Maroc, année 2002. A cette époque, je faisais partie d’une association nommée Arpèges. On pouvait y pratiquer le théâtre, et surtout apprendre un instrument. J’y ai appris le piano pendant quatorze ans, et suis montée sur scène chaque année, depuis mes six ans. Cette année-là, nous avions commencé un projet de partage culturel avec des musiciens marocains. Nous les avons accueillis à Rennes, eux et leurs familles, pour leur faire découvrir notre musique et eux la leur. Et en 2002, ce fut notre tour d’aller les voir.
Nous avons visité Safi, Casablanca, Marrakech… Séjourné chez les familles des musiciens, qui nous ont fait découvrir leur culture avec une générosité qui m’a marquée. J’ai de nombreux souvenirs de ce voyage, entre les touristes de la place Jemaa el Fna, la blancheur de Casablanca, le soleil écrasant, le thé à la menthe, le port de sardines de Safi, les sons chantants de la langue arabe, la technicité des musiciens lorsqu’ils jouaient du tar, les poteries marocaines, la chaleur étouffante du hammam… Tout ça était pour moi d’une nouveauté absolue. Si je repasse mes souvenirs de ce voyage, nous avons finalement visité la même chose que beaucoup de touristes. Mais j’en garde un souvenir enrichissant, car il y avait la musique. Et nous avons vécu deux semaines chez des habitants de Safi, ce qui nous a permis de ne pas vivre un voyage de simples touristes à mes yeux!
En retour de leur accueil, nous avions préparé un spectacle musical, que nous avons joué pour eux quelques fois. Et l’un de mes plus beaux souvenirs de ce voyage est lié à une représentation que nous avions donné devant des enfants placés dans l’équivalent d’un foyer. Le public était peu attentif à notre spectacle, et nous l’avons joué dans un brouhaha de rires et discussions à haute voix. Tant pis! Nous avions mis du coeur à le monter, ce spectacle. Alors nous mettrons du coeur à le jouer.
Je me souviens que notre spectacle consistait en une série de sketches, poèmes et chansons jouées par les membres de notre association, seuls ou en groupe. A un moment du spectacle, je devais lire un poème. J’avais pour tout costume de simples habits noirs, et aucune musique n’était prévue pour m’accompagner.
J’entre en scène. Je suis seule. Je me souviens que je n’avais pas le trac cette fois-ci. Quelques pas suffisent pour me placer devant le micro. Après un moment de contemplation de la feuille sur laquelle est imprimé mon poème, je commence. Le titre m’a échappé, mais je me souviens de ce que le texte racontait. L’auteur imaginait un personnage qui faisait la guerre à chacun des peuples de la terre, pour des raisons absurdes. Jaunes, noirs, blancs, différents, personne ne trouvait justice aux yeux du personnage du poème. Peu à peu, tous ses opposants disparaissaient, et il se retrouvait tout seul sur terre. Je me souviens juste de la dernière phrase : « S’il n’y a personne, à qui vais-je bien pouvoir faire la guerre? ». Le message était simple, mais je l’ai ressenti profondément. J’ai essayé de le transmettre, posément, en prenant mon temps, en posant quelques silences par ci-par là. Et voilà que j’avais fini ma lecture.
Je sors de scène, souriante. Et là, on me félicite. « Tu n’as pas remarqué? La salle s’est tue pendant ton poème! » Non, effectivement. J’étais prise par ce que je jouais. J’ai vécu beaucoup d’émotions fortes sur scène, et en voyage. Et ce moment-là restera l’un de mes souvenirs les plus marquants de mon passage au Maroc.
Je n’ai jamais été quelqu’un de scolaire. Me reposant sur mes petites capacités, j’ai pu faire mon collège, lycée et un peu de la fac sans trop de soucis. Pendant la formation d’éduc, j’ai continué à travailler à ma façon, tout en me présentant très peu en cours puisque mon état psychique ne me le permettait pas. J’avais des amis qui me donnaient leurs notes, et je faisais mes recherches de mon côté tout en m’impliquant dans mes stages. Ces examens allaient être un défi pour moi, et je m’y préparai de toutes mes forces. Je l’avais compris sans arriver à l’accepter : une école forme les gens à correspondre à un certain type de pratiques, à un profil professionnel. L’idée n’est pas d’aider les étudiants à construire leur propre identité professionnelle. Loin de là. Et pendant cette période d’examens, j’ai gardé en tête le meilleur conseil qu’on ait pu me donner durant ma formation : « Donne-leur ce qu’ils veulent. Après, tu travailleras comme tu l’entends. »
La formation a changé aujourd’hui, mais à mon époque les examens se présentaient comme suit :
Un examen sur la loi, consistant en une épreuve écrite de quatre heures sur table avec un questionnaire et une étude de documents.
Un rendu de mémoire professionnel de 45 pages, pour lequel nous devions monter un projet et en analyser les résultats. Le mémoire était à soutenir lors d’un oral.
Un rendu de journal d’étude clinique, soit un écrit portant sur le travail en équipe. Le JEC était lui aussi à soutenir lors d’un oral.
Un rendu de dossier sur le travail en partenariat et en réseau, avec sa soutenance.
Un rendu de dossier de pratiques professionnelles (portant sur notre manière de travailler et la manière dont on l’analyse) avec sa soutenance.
L’examen sur la législation se passa sans trop de difficultés, puisqu’il ne s’agissait pas d’apprendre par coeur toutes les lois que nous avions vues en cours (heureusement pour moi). Le DTPR et le JEC ne me posèrent pas trop de soucis non plus. J’avais peur des oraux, mais nous avions le droit d’emmener des notes pour faire une présentation orale, et cela m’aida grandement à ne pas me faire violence pour apprendre une présentation à réciter. Le « bête et méchant » a toujours été un problème pour mon cerveau de zèbre!
Les deux dossiers qui m’auront le plus marquée auront été le DPP et le Mémoire.